en reponse
19 avril 2010, par auteur patrick
Le film donne parfois le sentiment d’une campagne fantasmée.
Pour moi, cela n’a rien de fantasmé. Je me souviens parfaitement du cri du cochon dans la ferme de mes grands- parents ou du lapin qu’on "déshabille". En filmant ces gens, j’ai filmé d’une certaine manière la fin du monde paysan. C’est d’autant plus vrai que ceux-là n’ont pas de descendance. Yvette et ses frères, Camille et René, représentent une génération en train de s’éteindre – celle des petites exploitations, comme il (...)